Développement durable et lubrifiants

1.    Les avancées dans le développement des lubrifiants peuvent réduire les émissions et diminuer les coûts des flottes de véhicules¹.

Plusieurs études ont fait ressortir que les économies de carburant réalisées par un recours plus efficace à des lubrifiants pour moteur améliorés représentent une économie annuelle moyenne comprise entre 37 et 67 € par voiture et même de 720 à 1282 € par camion.

2.    Les huiles biodégradables sont généralement difficilement inflammables et moins nocives pour les plantes et les animaux

Les lubrifiants biodégradables, comme les huiles végétales ou de synthèse, sont nettement plus respectueux de l’environnement et moins toxiques pour les plantes et les animaux. A ce jour, une multitude de lubrifiants biodégradables aux caractéristiques diverses sont en développement et pourront être employés dans des domaines sensibles sur le plan de l’environnement, comme notamment les fluides hydrauliques au potentiel biodégradable accru et à la toxicité moindre.²

3.  En l’absence de règles d’élimination en bonne et due forme, 50 % de tous les lubrifiants utilisés dans le monde se répandent dans l’environnement³

La cause principale de perte de lubrifiants est une dissémination ou un déversement accidentel. En conséquence, des huiles toxiques, difficiles à repérer, contaminent forêts, champs et cours d’eau.⁴ 

4.  Les lubrifiants biodégradables peuvent aider les entreprises à respecter les prescriptions environnementales et à satisfaire aux attentes des consommateurs en matière de développement durable

Les consommateurs choisissent de plus en plus les entreprises qui prennent leurs responsabilités sur les questions d’environnement comme le réchauffement climatique. L’usage de produits biodégradables dans la production de biens de consommation donne l’assurance au consommateur que les déchets produits par ces biens sont eux aussi biodégradables et n’endommagent pas la planète. En vertu de prescriptions environnementales, les entreprises sont par ailleurs tenues responsables en cas de pollution d’espaces naturels, de sols, de cours d’eau ou de dommages à des espèces protégées.⁵

5.  La production de plastiques biodégradables consomme bien souvent moitié moins d’énergie que celle de matières plastiques non biodégradables.

Les bioplastiques sont fabriqués à partir d’ingrédients naturels comme l’amidon de maïs, qui permet des économies d’énergie dans le procédé de fabrication. En effet, la production de polymères naturels consomme 65 % moins d’énergie que la fabrication d’un polymère équivalent à partir d’hydrocarbures.⁶